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Citoyenneté et nouvelles technologies
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On s’y met aujourd’hui, vers de nouveaux savoir-faire, un projet proposé par l’association Dézépions
20 janvier, par a-brest — Projets 2020L'association Dézépions oeuvre pour la pratique du jeu : de la connaissance des jeux traditionnels et contemporains à leur animation auprès des publics, nous passons par l'expériementation de ceux-ci, l'aménagement d'espaces de jeux et leur conception.
La transmission et la fabrication sont deux objectifs forts dans l'association.Parce que libres de droits ou en copyleft ou non diffusés par la voie marchande, l'association s'est toujours attachée aux jeux dits traditionnels. Ce sont des objets populaires et culturels faits par et pour la population. Ils remontent à l'antiquité, au moyen âge ou ont simplement un siècle, viennent d'Egypte, du Guatemala, de Java, sont scandinaves, bretons ou aztèques, nécessitent de la stratégie, du hasard ou de
l'habileté : partout et pour tous, le jeu n'est pas une futilité !Nous fabriquons les jeux à partir de matériaux comme le bois, le tissu, la mosaïque, l'argile. Les outils que nous utilisons sont des machines outils et des outils à main.
C'est pour compléter et enrichir nos techniques de fabrications que les nouvelles technologies numériques ont attisé peu à peu notre curiosité :• Comment faire évoluer notre savoir-faire ?
• Comment distinguer, parmi les techniques que nous souhaitons rencontrer, ce qui peut servir notablement nos projets de ce qui n'est pas adaptable à ceux-ci ?
Il y a une réflexion que nous voudrions mener sur le dosage à trouver entre le tout manuel et le tout numérique. Connaître les possibles tout en se souvenant que souvent une création à "main levée" a de fortes chances d'être également pertinente, rapide, écologique tout autant qu'esthétique...
• Comment "placer le FAIRE, l'AGIR [au sens où l'emploie Tony Lainé et les mouvements d'Education Nouvelle], au centre de l'éducation de la personne, en lui permettant d'aller de plus en plus vers une capacité d'action sur son environnement pour le transformer, c'est à dire vers de plus en plus de liberté.
La réalité des rapports de l'homme au monde commence par les rapports
de l'homme aux objets et à la nature qui l'entoure".PROJET-s
Deux projets, différentes étapes, deux ambitions :
D'une part une première expérimentation collective en interne au sein de l'association qui nous permettra de :
• Mobiliser les bénévoles et leurs compétences, relier diverses capacités entre elles. Du savoir-faire certainement mais aussi du savoir et du savoir-transmettre.
• Identifier des envies et des besoins pour déterminer la ressource adaptée : quel projet, quel outil au service de celui-ci ?
• Se familiariser avec la transmission, identifier les questions, les atouts et les obstacles rencontrés, savoir où trouver des réponses immédiates ou différées, ensemble.
• Se projeter dans les usages futurs du numérique dans l'association : quelle adaptation pour notre objet, le jeu. Quelles évolutions dans nos pratiques, quelle complémentarité avec ce que l'on sait faire.D'autre part une seconde expérience de transmission avec un groupe d'adultes, en lien avec une ou plusieurs structures socio-culturelles d'un quartier. L'objectif principal y sera de choisir et de fabriquer un jeu en mêlant techniques manuelles et techniques numériques. Idéalement le projet sera construit à plusieurs structures, des contacts sont en cours à Kérourien avec les professionnels du quartier
(précisions plus loin)DESCRIPTION PREMIERE PHASE
Session en interne à l'associationAprès avoir installé et testé le matériel une journée auparavant, accueillir les volontaires du Conseil d'Administration et de l'équipe bénévole pour 2 journées de transmission, d'essais et de recherches ensemble. Des savoirs et savoirs-faire existent déjà parmi le groupe composé d'adhérents de la caisse à
clous, de salariées de la Petite Fabrique, d'enseignants, de médiathécaires, d'une couturière professionnelle, d'une orthophoniste, de personnes liées professionnellement ou personnellement au monde culturel et associatif, sans oublier nos quelques passionnés et défenseurs du monde du "libre".L'ambition est de mélanger toute cette richesse. Même si celle-ci est déjà "exploitée" et mise en valeur par le biais de regroupements autour de la fabrication et d'échanges sur le jeu (WE annuels, soirées jeux pour les ados et adultes, dimanches dédiées aux familles) nous pensons que l'introduction de techniques moins familières mais dont le but est relié au jeu qui lui est familier, va permettre de tisser des fils entre les compétences existantes et celles à naître.
Les prolongements de ce moment dépenderont de son évaluation. Nous espérons qu'il donnera envie de continuer autant que de se tourner vers encore d'autres outils. Il existe deux envies très exprimées par certains : un grand attrait pour la découpeuse laser qui pourrait être au service de la création de pièces et d'astuces pour des mécanismes délicats à concevoir (roues, engrenages, tracés précis et besoins de pièces parfaitement identiques). La brodeuse numérique attise aussi des curiosités et avons hâte qu'elle donne lieu à des initiations prochainement.
Poursuivre cette expérience pourrait se traduire par la perspective d'inscrire l'association dans un réseau Fablab pour que la pratique continu et/ou de continuer à emprunter du matériel pour des temps collectifs réguliers.
Détails des étapes en fin de document : étapes inspirées du déroulement des séances vécues aux Fabriques du Ponant
DESCRIPTION SECONDE PHASE
Fabrications "mixtes"Des demandes de plus en plus régulières nous sont adressées pour proposer des stages de fabrication de jeux auprès d'adultes (contacts d'APE, de centres sociaux, CCAS, récemment de structures de demandeurs d'asile), d'enfants (Classes sur temps scolaire dont classes ULIS avec le DAPE, Accueils de loisirs, DRE), Adolescents (via l'ITES, des collèges), des ateliers parents-enfants lors de fêtes tous publics ou d'animations en médiathèque.
Nous animons régulièrement cette action qui nous anime pleinement.
La proposition nouvelle est d'introduire des techniques numériques applicables à ce domaine.
Le public visé serait des adultes, notamment des parents. L'idée est de valoriser leurs compétences en leur permettant de fabiquer "un beau jeu".
Le découper, l'assembler, le poncer, le décorer, c'est déjà une expérience très riche pour certaines personnes (expériences fréquentes auprès de femmes) qui disent n'avoir jamais touché à une scie et qui affirment ne RIEN savoir faire. On se souvient de personnes tellement surprises de leur réussite que leur émotion apparente remplaça n'importe quel mot de bilan.Si en plus nous enrichissons l'expérience d'une découverte et pratique numérique, l'estime de soi en tant que parent n'en sera que plus renforcée : rapporter chez soi un plateau fait maison, avec des cases pensées grâce à la découpeuse vinyle et des pions réalisés en impression 3D, et bien entendu avoir un immense plaisir à y jouer le soir même en famille.
En discutant avec les parents qui viennent volontiers nous aider dans les classes, nous entendons de plus en plus que certains se sentent dépassés par les compétences numériques de leurs enfants et adolescents.
Pourquoi ne pas tenter de casser cette idée supposée en amenant les adultes à découvrir, à faire, à pratiquer ? C'est un moyen pour mettre en valeur leurs curiosités qui se transformeront vite en capacités si l'on offre un espace-temps pour le pratiquer en toute confiance, et dans une atmosphère "non experte"
mais avec des solutions alternatives. En effet, si nous n'avons pas encore moult savoir-faire numériques, nous avons un savoir-faire lié à des techniques indispensables dans tout projet de conception-réalisation.
Nous espérons que notre posture de non spécialiste annihilera les peurs et le sentiment d'ignorance.
Pour autant nous nous assurerons de ne mettre quiconque en difficulté, ni les participants ni nous mêmes.
Pour ce faire plusieurs incontournables :
– Poursuivre les sessions de formation proposées par la Ville et les Fabriques du Ponant (de très bonnes heures passées à s'initier à l'imprimante 3D ainsi qu'à la découpeuse vinyle)
– Rechercher les réponses à nos questions sur les Pad de ces formations, le site des Fabriques, les tutoriels disponibles. Nous fréquentons régulièrement l'atelier Canopé également.
– Construire et mener le projet avec d'autres professionnels du quartier donc d'autres compétences :
évidemment la connaissance du public et la connaissance des outils le cas échéant. Prise de contacts en cours à Kérourien : Equipe de prévention Don Bosco (Sylvie et Béatrice), Centre Social (Projets autour du jeu entamés cet été via le PEC) et son atelier bois, Papifab (Régine Roué), APE Jean de la Fontaine (pour le contact avec les parents) ; GPAS (Claudie, Uriel).Matériel
Emprunt d'une imprimante 3D via le service "Médiations et usages numériques" de la Ville de Brest ou
le Fablab "les fabriques du Ponant". Achat de matériel adéquat pour la faire fonctionner
Déroulé envisagé pour la phase interne
1) Vers de nouvelles technologies : Initiation à l'imprimante 3DOBJECTIFS
- Se familiariser avec des nouvelles techniques de fabrication.
- Faire du lien entre les compétences actuelles des bénévoles (travail du bois et du tissu) et les nouvelles technologies.
- Repérer en quoi l'imprimante 3D peut être pertinente dans certaines activités de l'association (fabrication de jeux et de pions spécifiques)
- Etre plus à l'aise avec le monde numérique
- DESCRIPTION
Trois axes à percevoir : - Un angle informatique : préparer les fichiers, les g-code, etc…
- Un angle documentaire : identifier des sources, des forums, les documents en ligne, avec un accent sur les ressources libres et partagées.
- Un angle mécanique : l'utilisation et l'entretien de la machine.
Les bases de la machine :
Identifier et nommer les éléments clés de la machine
Identifier le matériau PLA, son mode d'impression et les caractéristiques des objets imprimés
Savoir ce qu'est une imprimante 3D à dépôt de filament, découvrir les possibilités techniques (conception-réalisation)
Détecter les anomalies courantes et savoir les résoudreLes applications envisageables pour l'association :
Fabrication d'objets ludiques pouvant contribuer à la réalisation de jeux, de pièces spécifiques (pions particuliers à empilement, à encastrement) aux ateliers de conception d'un jeu.2) Vers de nouvelles technologies : Initiation à la découpeuse vinyle
OBJECTIFS
- Etre capable d'utiliser la découpeuse vinyle pour des projets de papier découpé, de tampons et de jeux spécifiques thématiques destinés aux enfants de maternelle (un de nos publics majoritaires)
- Utiliser le logiciel silhouette studio pour concevoir des formes
- Utiliser la découpeuse vinyle pour réaliser ces découpes
- Sélectionner les techniques les plus adaptées aux besoins de l'association.
DESCRIPTION
- Débuter avec la fabrication d'autocollant personnalisé en vinyle comme une première étape dans la maitrise de la découpeuse vinyle. Puis savoir réaliser des tampons encreurs, découper les contours d'une image imprimée, découper différents types de papiers, explorer les possibilités offertes par le logiciel silhouette studio.
- A partir des besoins réels de l'association, (adaptation de supports pédagogiques, demandes spécifiques des enseignants rencontrés...) concevoir des solutions simples et reproductibles par les bénévoles.
EVALUATIONS
- Nombre de participants
- Comparaison entre les attentes initiales et apports de la formation
- Réinvestissement des apports dans l'activité de l'association
- Envie d'aller plus loin : nombre d'inscription à une future session ultérieure d'approfondissement.
Association Dézépions
24 rue Sully Prudhomme
29 200 BREST
02 98 45 09 78
dezepions@infini.fr -
OSO-ai, l’oreille augmentée des soignants. Un outil qui détecte une anomalie par le son
20 janvier, par a-brest — Initiatives à Brest, Bretagne-creativeOso-ai c'est l'histoire de 4 expertises complémentaires : Claude Berrou, le chercheur basé à Brest, Olivier Menut, l'ingénieur télécom basé à Grenoble, Philippe Roguedas, le commercial installé en Espagne et Gilles Debunne, Dr en informatique à Toulouse.
C'est également une histoire d'amitiés de plus de 30 ans et de rencontres, mais aussi, et surtout, l'histoire d'une aspiration, celle d'améliorer la prise en charge des personnes fragiles. C'est Claude Berrou, un chercheur connu et reconnu internationalement, qui sensibilise Olivier Menut au potentiel de l'Intelligence Artificielle. En 2018 il sollicite son ami Philippe Roguedas afin de réfléchir à la création d'une entreprise qui viserait l'utilisation de la reconnaissance des sons grâce à l'Intelligence Artificielle. L'idée est là, mais comment en faire un produit ? Leur premier service est une application à destination des malentendants qui peut décrire un environnement sonore sur un écran de smartphone.
Mais leurs échanges avec plusieurs praticiens de la santé les conduisent à creuser un sujet que ces derniers jugent urgent : la surveillance de nuit dans les EPHAD.
1 soignant a la responsabilité d'environ 40 personnes la nuit. Et c'est à l'oreille, en faisant sa ronde, qu'il détecte s'il y a problème ou pas. Le service d'OSO-ai permet d'alerter le soignant, où qu'il se trouve, sur un large ensemble d'événements qui se produisent dans les chambres (chutes, appels à l'aide, vomissements, …). Il peut ainsi prendre en charge plus rapidement le résident ou mieux identifier le bruit émis et donc éviter des allées et venues inutiles. « Une aide réelle dans son travail, sa charge mentale en est réduite et il peut ainsi augmenter le temps qu'il consacre à son métier premier : le soin individuel » précise Philippe Roguedas, « et le résident, ainsi que sa famille se sentent sécurisés ». Le service permet aussi de détecter le sommeil des résidents et donc de choisir le bon moment pour des interventions qui ne sont pas urgentes.
La levée de fonds de 4 millions d'euros, 18 mois après la création de l'entreprise, leur permet d'avancer rapidement. Ils « musclent » progressivement l'Intelligence Artificielle de leur service.
D'autres débouchés se dessinent dans l'univers de la santé. Des partenariats de recherche ont été mis en place, avec plusieurs CHU, pour développer des outils d'aide au diagnostic et au suivi dans plusieurs spécialités.
« Notre service est universel. Il réclame seulement quelques adaptations aux modèles d'organisation des pays. Nous nous y attellerons en 2021. L'année 2021 sera aussi l'année de la commercialisation de notre service ! La conquête de nos premières parts de marché » se réjouit Philippe Roguedas.
Son offre de service :
Aide Résident Intelligent (ARI) : un boitier installé en 5 mn dans chaque chambre et un smartphone remis aux soignants. Une application très intuitive d'utilisation qui peut être installée sur
un smartphone ou une tablette.
Le produit sera prochainement disponible dans les établissements hébergeant des personnes en situation de handicap.Le Technopôle Brest-Iroise a accompagné OSO-ai :
1. Accompagnement : Préparation au pitch. Elaboration du plan de financement. Construction du business plan
2. Dispositifs sollicités : Emergys Bretagne. Bourse French Tech Deep Tech. AAP Expérimentation Numérique
3. Réseau, partenaires technopolitains sollicités : Fondation Ildys, CHRU, Aode Electronics, BPI France, IMT Atlantique. Autres contacts : banques, avocats, fonds d'investissementContacter OSO-AI
Incubateur de l'IMT Atlantique
135 rue Claude Chappe
29280 PLOUZANÉ
www.oso-ai.com
Dirigeant : Olivier MENUT
olivier.menut@oso-ai.comVoir en ligne : http://www.tech-brest-iroise.fr/Act... -
Atelier Bande dessinée numérique ados et jeunes adultes, un projet proposé par la MPT Harteloire
19 janvier, par a-brest — Projets 2020Cette initiative fait partie des 40 projets soutenus par la Ville de Brest dans le cadre de l'Appel à Projets "Usages du numérique" 2020.
Présentation de l'association
Créée en 1977, la MJC de l'Harteloire est une MAISON DES JEUNES ET DE LA CULTURE, affiliée à la Fédération Régionale des MJC de Bretagne. Elle est agréée
« Jeunesse et Éducation Populaire » par son ministère de tutelle . Son objectif statutaire est « d'offrir aux jeunes comme aux adultes la possibilité de prendre conscience de leurs aptitudes, de développer leur personnalité et de se préparer à devenir les citoyens actifs et responsables d'une communauté vivante ». La MJC organise d'une part des activités, de l'autre des manifestations culturelles et socioculturelles.
Présentation du projetDepuis plusieurs années la MJC de l'Harteloire propose des ateliers Bande Dessinée sur inscription à l'année. Cette saison, profitant de l'arrivée d'un nouvel animateur spécialisé nous sommes amenés à repenser cette activité en ajoutant au travail traditionnel sur papier l'ajout de la partie numérique du traitement de l'image et du texte. Cet atelier, qui remporte déjà un franc succès, connaît une demande en augmentation. Nous comptons proposer cette pratique alliant fibre artistique et usage numérique de façon plus régulière.
De plus, la MJC Harteloire est depuis de nombreuses années amie et soutien de l'association Brest en Bulle( organisatrice des Rencontres Brestoises de la BD ) .
Le projet de l'atelier BD pour la saison 2020-2021 est de participer à la nouveauté de l'édition 2021 du festival qui sera un prix « Jeunes talents » , pendant lesquels les jeunes pourront exposer leurs productions.Notre présente demande est donc d'équiper l'espace multimédia de la MJC de matériel spécifique dédié au dessin ( 7 tablettes graphiques et 2 iPad avec le logiciel Comics Book Reader (Cdisplay Ex ) sur Apple afin de permettre aux jeunes de concevoir une histoire de A à Z, de la conception à la réalisation ( dessin, colorisation, mise en page, textes ) et consultable sur internet .
Objectifs :
- Faire connaître et développer la connaissance de la BD comme un genre littéraire à part entière, « non figé » évolutif et résolument moderne.
- Moderniser la pratique de la BD en faisant cohabiter la conception traditionnelle ( planche à dessin ) avec les outils numériques utilisés par tous les auteurs actuels.
- Développer l'usage des tablettes graphiques, périphériques dédiés au dessin.( Ce matériel pourra évidemment être utilisé dans divers projets portés par la MJC .)
Calendrier
L'atelier est mis en place depuis Septembre 2020 et s'articule autour de la découverte des genres , d'échanges de coups de cœurs et d'ébauche de scénario .
- Courant Octobre, les jeunes pratiqueront la BD traditionnelle puis, dès Novembre appréhenderont l'utilisation des tablettes graphiques.
- Juin 2021 : diffusion sur les médias numériques et sur support papier des productions des jeunes auteurs.
- Septembre 2021 Exposition et remise du prix « jeune talent » pendant les Rencontres Brestoises de la BD 2021
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Riposte Créative Bretagne : expérimenter une « gare centrale » qui relie et mutualise
18 janvier, par Michel Briand — Innovations sociales en BretagneLors de la réunion d'échange du 13 janvier, est née l'idée d'un espace de partage d'information qui rende visible les éléments utiles aux acteur.ice.s des transitions et des innovations sociales en Bretagne pour agir en coopération.
Des pages ont été ouvertes sur de thèmes, enjeux pour les crises actuelles, où les initiatives sont abondantes : le climat, les communs, le « faire local », le numérique responsable, la résilience, les Tiers lieux.
[1].Les personnes intéressées par cette dynamique peuvent contribuer directement aux pages et échanger via la liste de discussion ouverte à tous.
La notion de gare d'aiguillage ou gare centrale
Le terme de gare centrale, repris des formations Animacoop [2] désigne un « espace de partage d'information qui rend visible tous les éléments utiles aux membres d'un collectif pour y agir en collaboration ».
Sur Riposte Créative Bretagne nous voulons créer un espace qui favorise l'interconnexion des projets, des personnes, des groupes.
C'est un espace de mutualisation des ressources, un donner à voir en attention aux initiatives dans un esprit de coopération ouverte.
Chacun peut écrire et proposer des items mis en liens sur chacune des 6 pages thématiques proposées.
Le terme gare d'aiguillage a été préféré à gare centrale parce que Riposte Créative Bretagne n'a pas pour vocation être un "centre" ou de fédérer ; c'est avant tout un espace d'interconnexion qui relie et mutualise, une approche en archipel [3].
Et si demain, comme nous l'espérons, une des pages d'aiguillage prend de l'ampleur on pourra passer dans une écriture en fiches comme pour Riposte Alimentaire Bretagne.
Les 7 gares proposées
- Le Climat : un peu partout en Bretagne, (mais aussi ailleurs), des groupes de personnes, des associations, des collectivités s'impliquent pour réduire le réchauffement climatique ou dans la transition. Cette page peut faciliter une interconnexion des initiatives en les rendant visibles.
- Les Communs du territoire : la notion de communs où des personnes gèrent des ressources (un jardin partagé, une monnaie locale, des productions numériques...) se développent à côté des services publics et du domaine marchand. Encore peu connu du grand public, cette façon de faire est une pratique ancienne qui s'adapte bien à l'abondance permise par le numérique et à toutes ces initiatives où des groupes de personnes veulent maitriser et développer leur pouvoir d'agir.
- Le "Faire localhttps://ripostecreativebretagne.xyz..." a émergé durant le premier confinement avec toutes ces productions de réseaux de couturières et de fablab coopérant dans la fabrication en urgence de matériel médical. C'est une page pour présenter tous ces réseaux des Repair cafe, de la fabrication numérique, des fab city, des circuits courts, de l'économie circulaire particulièrement vivants en Bretagne.
- Le Numérique responsable devient une préoccupation qui nous concerne tous avec l'envolée des usages du numérique dont nous devons réduire les conséquences néfastes tels la consommation d'énergie, l'obsolescence des matériels l'accaparement des données personnelles. Une page où répertorier les initiatives, les acteurs en Bretagne d'un numérique responsable et éthique, des lowtech.
- La Résilience des territoires : pour faire face aux crises qui s'enchainent , ile st nécessaire de préparer l'après, d'apprendre à faire société en solidarité et en coopération. Regroupons ici les initiatives en Bretagne autour de la résilience.
- Les Tiers lieux, un tiers lieu n'est pas simplement un lieu ouvert pour travailler ensemble c'est aussi faire tiers lieu lorsque des personnes indépendantes les unes des autres se rencontrent pour concevoir et administrer ensemble quelque chose. Donnons ici à voir la diversité des initiatives et des réseaux mis en place en Bretagne
- Médiations numériques et accès aux droits l'espace est ouvert sur Labaccès espace coopératif ouvert du projet concernant l'ccès aux droits sociaux et aux services publics dans un contexte de dématérialisation et la Lutte contre le non-recours porté par le Tilab [1]
Participer à la gare de Riposte Créative Bretagne
Parce que
garder chacun ses propres listes de ressources participe à une certaine forme d'infobésité ;
mutualiser et mettre en communs est une forme d'intelligence collective qui nous enrichit ;
c'est expérimenter une veille publique partagée ;
face à l'urgence des crises nous avons besoin d'une coopération ouverte [4].
Cet [espace >https://ripostecreativebretagne.xyz/?GareAiguillage] de Riposte Creative Bretagne- est, après les fiches initiatives du premier confinement, où le Riposte alimentaire initié en novembre une petite brique "compostable" [5] pour les acteur.ice.s des transitions et des innovations sociales en Bretagne.
Vous êtes invité à partager des liens vers des ressources, des initiatives, des groupes d'acteurs qui participent à cette Bretagne en transition.
Et si vous voulez participer à la dynamique du projet, être tenu informé, vous pouvez vous abonner à la liste : ripostecreativebretagne@listes.infini.fr
A propos de Riposte Creative Bretagne
Créé durant le premier confinement, Riposte Créative Bretagne a permis de rendre visibles des centaines d'initiatives de solidarité en riposte à la crise sanitaire avec la description et la cartographie de 450 « ripostes ». Un peu partout en Bretagne, des collectifs se sont organisés dans l'urgence tels ces couturières autour de la fabrications de masques, ces fablab produisant des visières pour les hôpitaux et ces multiples initiatives de solidarité au pied des immeubles aussi bien que dans les petites communes
Un archipel de Ripostes créatives a vu le jour en France qui se sont retrouvées lors d'un temps d'échange « entre l'avant et l'après » organisé par la Riposte Creative Territoriale du CNFPT le 18 novembre auquel ont participé une centaine de personnes.
Cette mise en lumière des actions locales où les acteurs ont accès à une écriture directe mise en valeur par une carte est nouvelle dans l'espace des démarches participatives.
Durant le second confinement un autre projet est né de Riposte alimentaire porté par des acteurs de la résilience alimentaire. Partie prenante de cette démarche en prolongement, Riposte alimentaire Bretagne a commencé à mettre en valeur circuits courts, plans d'alimentations territoriaux, magasins de producteurs et ces centaines d'initiatives autour d'AMAP, de jardins partagés, de compostages collectifs, de grainothèques …
[1] pour la question des médiations numériques et de l'accès aux droits, se rapporter au site labaccès
[2] voir quelques exemples de gare centrale par Romain Lalande
[4] voir l'article Coopération ouverte pour un monde vivable et désirable aux rencontres Co-construire de Tournai (2019)
[5] voir l'article : [La compostabilité : pour un écosystème de projets vivaces-http://www.cooperations.infini.fr/spip.php?article11235] sur Vecam
Voir en ligne : http://www.bretagne-creative.net/ar...
[1] Le pari initial du LABAcces, projet co-porté par la Région Bretagne et l'Etat et mis en œuvre dans le cadre du Ti Lab, reposait sur l'instauration d'un cadre de travail commun entre :
- Les organismes assurant l'instruction et la délivrance de droits, de services et de prestations (Etat, Pôle Emploi, CAF, CARSAT, CPAM, MSA, mutuelles, collectivités (dont Région Bretagne…).
- Les organismes du quotidien présents sur les territoires et assurant un accueil » de proximité plus ou moins généraliste (MSAP, CDAS ou CMS, Mairies, centres sociaux, PIMMS, médiathèques, EPN…).
Ce cadre de travail repose sur une coopération honnête, réciproque et ouverte avec tous les acteurs souhaitant partager un terrain d'échange commun, bénéficier des résultats de la recherche, et proposer des actions à mener dans un cadre expérimental dont le Ti Lab est le garant.
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Des Figures en commun(s)
18 janvier, par a-brest — Biens communsParce qu'elles souhaitent promouvoir une éducation à l'information, aux médias et au numérique, qui soit incarnée et porteuse d'espérances, Anne Cordier [1] et Sophie Bocquet-Tourneur [2] ont décidé de placer cette nouvelle année sous le signe des communs. Elles lancent donc un projet d'articles, tous en accès ouvert, autour de grandes personnalités, individuelles et collectives, des communs… intitulé “Des figures en Commun(s)”.
Le projet, publié sur le carnet de recherche d'Anne Cordier, est présenté dans un article introductif
La première figure emblématique est Aaron Swartz. Le 11 janvier (anniversaire de son décès), deux articles ont été publiés :Sa vie, ses combats
Un héritage à transmettre : pour une éducation citoyenne et engagée du net
Logo : Aaron Swartz, en 2009, au Boston Wikipédia Meetup (Source Wikipédia)
Voir en ligne : http://docpourdocs.fr/spip.php?breve997